Bientôt la fin des ralentisseurs et des dos d’âne en France en 2025 : le Conseil d’Etat a brutalement tranché

Ralentisseurs illégaux : la route va-t-elle enfin s’aplanir ?

Vos suspensions respirent enfin ! Vous les connaissez trop bien. Ces bosses qui secouent votre voiture, ces nids-de-poule déguisés en outils de sécurité… En 2025, leur règne pourrait prendre fin. Le Conseil d’État vient de lancer une bombe juridique : ralentisseurs illégaux, dos d’âne hors normes – 90 % des installations actuelles – ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Pourquoi cette décision choque-t-elle autant ? Et surtout, comment survivre à ces obstacles jusqu’en 2025 ?

Ralentisseurs : l’hécatombe silencieuse sur nos routes

d’après Isol’r, les ralentisseurs sont partout. 450 000 en France. Mais saviez-vous que 9 sur 10 violent les normes ? Imaginez un dos d’âne si haut qu’il arrache votre pare-chocs. Ou placé en plein virage, caché par des feuilles mortes. Résultat ? Des suspensions explosées, des ambulances retardées, des accidents évités de justesse.

Pire : certains maires, sous pression des riverains, installent ces pièges sans consulter les règles. Une rue calme transformée en parcours du combattant. Un exemple ? À Toulouse, un quartier a vu ses ralentisseurs multipliés par cinq en deux ans… et les réparations automobiles exploser de 40 %.

Le Conseil d’État lance un pavé dans la mare

Exit le démontage massif ! La justice a tranché : trop cher. 7 milliards d’euros pour tout retirer ? Impensable pour des communes déjà asphyxiées. Alors on temporise. On répare à la marge. On laisse en place ces monstres d’asphalte…

Mais attention, le sursis a des limites. D’ici 2025, chaque installation devra se plier aux normes. Hauteur maxi : 10 cm. Distance des intersections : 5 mètres minimum. Et surtout, interdiction absolue sur les axes d’urgence. Une révolution ? Plutôt un aveu d’échec.

Normes oubliées, carnage assuré

Un ralentisseur réglo, ça existe. C’est une pente douce, visible à 50 mètres, avec des bandes réfléchissantes. Pas un mur déguisé ! Pourtant, combien respectent ces critères ? À Marseille, un rapport choc a révélé que 82 % des dos d’âne dépassaient la hauteur légale. Conséquence : 3 000 pneus crevés par an.

Les pompiers pètent les plombs. « On perd 15 secondes par bosse. En cas d’AVC, c’est une éternité », souffle un capitaine lyonnais. Les livreurs aussi grognent. « Mes colis arrivent en miettes », rage un chauffeur parisien.

Victime d’un dos d’âne ? Voici comment contre-attaquer

Votre voiture a mordu la poussière sur un ralentisseur défectueux ? Ne baissez pas les bras ! Prenez des photos. Mesurez la hauteur avec une règle. Recueillez des témoignages. Ensuite, attaquez la mairie via votre assurance.

À Nantes, un motard a obtenu 2 300 € après avoir prouvé qu’un dos d’âne illégal avait cassé sa fourche. Astuce : vérifiez si la commune a obtenu un dérogation préfectorale. Sinon, c’est jackpot juridique !

2025 : vers des routes sans bosses ?

Le compte à rebours est lancé. D’ici deux ans, les ralentisseurs hors-la-loi devront plier bagage. En échange ? Des radars pédagogiques, des chicanes végétalisées, des zones 30 étendues.

Mais gare aux fausses joies ! Supprimer toutes ces bosses coûterait une fortune. Alors on y va molo. Quartier par quartier. Priorité aux pires élèves. Une transition en douceur… ou presque.

Et maintenant, on fait quoi ?

Ralentisseurs, dos d’âne, coussins berlinois… Leur sort est scellé. En attendant 2025, gardez l’œil ouvert. Signalez les installations dangereuses. Exigez des compensations. Et surtout… roulez prudemment. La route reste un champ de mines.

Car même mal fichus, ces obstacles sauvent des vies. Alors patience. Bientôt, vos amortisseurs pourront souffler. Et vos reins aussi.

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