Vous possédez une Peugeot, une Citroën ou une DS avec un moteur PureTech ? Les rumeurs sur les pannes vous stressent ? Détrompez-vous. Certains modèles défient les critiques et roulent sans faille. On vous explique tout.
Moteurs PureTech 1.2 : la bombe à retardement sous votre capot ?
Le moteur PureTech 1.2 a fait rêver… avant de cauchemarder. Promesse : économie de carburant. Réalité : courroie de distribution qui s’effrite trop vite. Un scandale ? Oui, avec 220 000 véhicules rappelés, selon Iso’r. Peugeot 208, Citroën C3, DS3 – tous dans la tourmente.
Mais attention, tout n’est pas noir. Stellantis a réagi. Ateliers agréés, remplacement gratuit de la courroie, suivi renforcé. Une lueur d’espoir ? Absolument. À condition de vérifier l’historique d’entretien. Les rapports techniques montrent qu’une maintenance précoce (avant 80 000 km) réduit les risques de 70%. La marque elle-même le confirme : « Nos programmes de suivi ont résolu 95% des cas critiques ».
Le 1.6 THP, l’inconnu qui sauve l’honneur
Exit le 1.2, place au 1.6 THP. Ce moteur-là, c’est le costaud de la bande. Installé dans la Citroën C5 Aircross ou le DS7 Crossback, il cumule les éloges. Pourquoi ? Conception différente. Chaîne de distribution au lieu d’une courroie. Résultat : moins de casse, plus de sérénité.
Avec des puissances allant jusqu’à 225 chevaux, ces modèles affichent des statistiques de fiabilité proches des références japonaises. Les données Stellantis le prouvent : seulement 0,8% de pannes graves sur les 1.6 THP vendus depuis 2020. Un soulagement pour les acheteurs méfiants.
Occasion : piège ou aubaine ?
Le marché flanche sur les PureTech… même les fiables ! Une erreur ? Plutôt une chance. Les 3008 II ou C5 Aircross d’occasion avec 1.6 THP se braderaient presque. Pourtant, leur fiabilité rivalise avec des Toyota. Conseil : exigez le carnet d’entretien. Un changement de courroie à 60 000 km ? C’est vert !
Méfiez-vous des prix trop bas. Un DS7 à 18 000 € au lieu de 25 000 ? Vérifiez les rappels. Mais quand tout est en règle, c’est le jackpot. Les experts auto s’accordent : « Le 1.6 THP en occasion est un des meilleurs rapports qualité-prix du marché français ».
Entretenir son PureTech : 3 gestes qui changent tout
- Courroie : Contrôle visuel tous les 20 000 km. Granulations ? Atelier illico.
- Huile : Suivre scrupuleusement les préconisations Stellantis. Une erreur de viscosité = usure prématurée.
- Capteurs : Nettoyage annuel recommandé par les techniciens agréés.
Les statistiques des centres de réparation le montrent : les véhicules suivis en réseau officiel ont 4 fois moins de pannes majeures. Un argument massue pour ne pas négliger les révisions.
Quels modèles acheter en 2025 ?
Top 3 des moteurs PureTech qui tiennent la route :
- DS7 Crossback 1.6 THP 225 : Design audacieux + couple impressionnant.
- Peugeot 5008 II 1.6 THP 180 : Familiale spacieuse, consommation maîtrisée.
- Citroën C5 Aircross 1.6 THP 180 : Confort inégalé, pièces peu coûteuses.
Évitez comme la peste : les 208/2008 1.2 PureTech fabriqués entre 2018 et 2021. Même avec courroie changée, d’autres soucis (pompe à eau, injecteurs) guettent.
Ne jetez pas votre PureTech… Apprivoisez-le !
La peur des moteurs PureTech est-elle justifiée ? À moitié. Oui, le 1.2 a déçu. Non, tout n’est pas à jeter. Avec le bon modèle (1.6 THP) et un entretien de pro, ces moteurs filent droit.
Votre prochaine voiture pourrait bien arborer le losange, le lion ou le double chevron… sans vous ruiner. À condition de choisir malin. Et vous, prêt à donner sa chance au diable ?
