Votre refus pourrait vous coûter cher… Littéralement. La justice vient de porter un coup dur aux récalcitrants des compteurs Linky, et les implications sont directes pour votre porte-monnaie. Pas de détour, pas de jargon : plongeons dans le vif du sujet.
Linky : la fin d’une bataille juridique ?
Le verdict est tombé comme un couperet. Selon moneyvox, la Cour de cassation a tranché : impossible de bloquer l’installation du Linky chez soi. Deux propriétaires ont tenté le tout pour le tout, assignant Enedis en justice. Résultat ? Déboutées en appel, puis par la plus haute juridiction. « Les usagers ne peuvent s’opposer », martèle l’arrêt.
Imaginez la scène. Un technicien sonne à votre porte, Linky sous le bras. Vous refusez ? La loi, désormais, ricoche comme un boomerang. Enedis agit sous mandat public – un argument massue. Le Médiateur de l’énergie résume d’une phrase : « La Cour valide l’obligation légale. » Game over pour les rébellions individuelles.
Deux cas emblématiques, un même verdict
L’affaire pivote autour de deux femmes. Leur combat ? Garder leur vieux compteur. Leur erreur ? Croire qu’un recours juridique suffirait. Les tribunaux ont balayé leurs arguments, étage après étage. La Cour de cassation a cloué le bec : les prérogatives d’Enedis priment.
Leur histoire n’est pas isolée. Des centaines de procédures similaires traînent dans les tribunaux. Mais cet arrêt crée un précédent. Juristes et associations grattent fébrilement leurs notes : y a-t-il encore une issue ? Pour l’instant, le mur semble infranchissable.
Linky s’impose, la résistance s’effrite
95% des foyers équipés. Ce chiffre, brandi par Enedis, sonne comme un glas. Linky n’est plus un projet – c’est une réalité. Les réfractaires ? Une poignée, noyée dans une vague de fond technologique.
Mais que risquez-vous vraiment ? À partir de juin 2024, les récalcitrants paieront… littéralement. Un surcoût de 6,48€ bimestriels si vous transmettez vos index manuellement. Sinon, 4,14€ supplémentaires. Au total, jusqu’à 63,72€ annuels. Ouch.
Refuser Linky ? Comptez vos euros…
« C’est une double peine », râle un opposant rencontré devant le tribunal. D’un côté, des convictions écologiques ou sanitaires. De l’autre, un porte-monnaie qui saigne. La quadrature du cercle.
Seule échappatoire ? Démontrer une impossibilité technique. Mais gare aux faux espoirs : les cas validés sont rares. Isolation trop complexe, logement insalubre… Les critères sont stricts. Pour les autres, la facture gonflera inéluctablement.
Linky : un déploiement quasi-irréversible
37,4 millions d’installations. Le chiffre donne le tournis. Enedis avance, imperturbable. Les derniers récalcitrants ressemblent à ces soldats japonais oubliés dans la jungle, ignorant que la guerre est finie.
Pourtant, des questions persistent. Sécurité des données ? Impact environnemental ? Le débat n’est pas clos. Mais sur le terrain juridique, la partie semble jouée. Même les plus coriaces plient devant l’argument financier.
Linky : un casse-tête technique pour Enedis ?
Installer un Linky n’est pas toujours une sinécure. Des techniciens d’Enedis le savent bien : logements anciens, tableaux électriques obsolètes … Certaines poses tournent au parcours du combattant. Pourtant, la réglementation ne fléchit pas.
Seuls les cas vraiment impossibles – rares – échappent à l’obligation. Un exemple ? Une installation nécessitant des travaux pharaoniques, jugés disproportionnés. Mais attention : refuser par simple méfiance reste sanctionné. La tolérance zéro s’applique… même quand les murs résistent.
Votre compteur vous regarde… Et alors ?
La révolution Linky est passée. Vous la sentiez venir ? Probablement pas. Mais aujourd’hui, elle s’impose dans 95% des foyers. La résistance n’est plus qu’un baroud d’honneur coûteux.
Alors, que faire ? Contester encore ? Payer ? Ou tourner la page ? Chaque choix a son prix. Mais une chose est sûre : l’ère du compteur communicant est là. À vous de jouer… avant que votre facture ne joue contre vous.