Conclave : date, durée… Tout savoir sur l’élection historique du nouveau pape

Conclave au Vatican : l’élection décisive qui va captiver le monde

L’heure est venue. Le Vatican s’apprête à vivre un moment crucial. Vous guettez la fumée blanche ? Le processus qui désignera le successeur de François débute bientôt. Plongée dans les coulisses d’un Conclave aux enjeux brûlants, où chaque détail compte.

Le compte à rebours est lancé : le Conclave démarre le 7 mai 2025

À 16h30, ce jour marquera l’histoire. Les 133 cardinaux électeurs s’enfermeront dans la chapelle Sixtine. Exit les 135 initialement prévus : deux ont renoncé pour santé. Une atmosphère électrique, des votes serrés… Et cette question : combien de temps durera-t-il ? « Trois jours maximum », assure le cardinal Gregorio Rosa Chavez. Un optimisme qui contraste avec les conclaves passés, parfois interminables.

La Novendiale, période de deuil de neuf jours, a précédé l’événement. Mais cette fois, le calendrier est resserré. Pourquoi ? Les cardinaux ont choisi de raccourcir les délais. Une décision rare, officialisée le 28 avril 2025. Le Vatican mise sur l’efficacité.

Fumée blanche ou noire : comment ça marche ?

Quatre votes par jour. Deux le matin, deux l’après-midi. Après chaque scrutin, les bulletins brûlent. La fumée s’élève… et le monde retient son souffle. Noire ? Aucun accord. Blanche ? Habemus papam ! « Attendre, prier, se réunir », murmure le cardinal Filoni. Une liturgie immuable, mais des surprises toujours possibles.

Saviez-vous que les cardinaux récitent les Laudes avant le premier vote ? Et les Vêpres après le dernier ? Des rituels ancestraux, entre mysticisme et discipline. Cloîtrés, coupés du monde, ils doivent trouver l’homme providentiel. Un défi… et un huis clos explosif.

Trois jours maxi : une prédiction risquée ?

Le cardinal Chavez l’affirme : ce Conclave sera bref. Fiable, son pronostic ? En 2013, François avait été élu en deux jours. Mais en 2005, Benoît XVI avait nécessité quatre tours. Tout dépend des alliances. Cette fois, les tensions entre progressistes et conservateurs pourraient rallonger la partie.

Autre variable : les réformes de François. Transparence financière, inclusivité féminine, lutte contre les abus… Son héritage pèse lourd. Les cardinaux devront choisir : poursuivre la voie ou faire machine arrière. Un équilibre délicat.

Les favoris de la succession : qui décrochera la tiare ?

Pietro Parolin, Matteo Zuppi, Pierbattista Pizzaballa… Trois noms circulent. Mais attention aux outsiders ! Le Français Jean-Marc Aveline, proche de François, séduit par sa vision d’une Église ouverte. Face à lui, Robert Sarah, ultra-conservateur, incarne la résistance. Un duel symbolique.

François a aussi joué ses cartes. En prolongeant le mandat du cardinal Battista, doyen du Collège, il influence indirectement le Conclave. Une manœuvre subtile pour protéger son héritage.

Un pape jeune ou un vétéran ? L’âge en question

À 58 ans, Pizzaballa est jugé « trop jeune ». Un handicap ? Pas sûr. François avait 76 ans en 2013. L’Église oscille entre renouveau et expérience. Sarah, 79 ans, pourrait incarner la stabilité. Mais les défis actuels – migrations, crise des vocations – appellent-ils un leader énergique ?

Le débat agite les couloirs du Vatican. Et si la surprise venait d’Afrique ou d’Asie ? François rêvait d’une Église moins « européano-centrée ». Un vœu réalisable ?

La minute décisive : et après ?

La fumée blanche s’élève. Le Conclave a parlé. Sur le balcon de Saint-Pierre, un cardinal annonce : Habemus papam. Le nouveau pape, vêtu de blanc, apparaît. Son premier discours ? Un instant historique, scruté par des milliards de regards.

Entre traditions et défis modernes, son mandat s’annonce périlleux. Mais une chose est sûre : ce Conclave restera dans les mémoires. Prêts à suivre chaque étape ?

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