Depuis que je cultive des courgettes, l’oïdium est un problème récurrent auquel j’ai toujours dû faire face. Cette maladie blanche qui envahit les feuilles, surtout à la fin de l’été, affaiblit les plants et ralentit la production. J’ai testé plusieurs traitements naturels, mais rien ne semblait réellement fonctionner sur le long terme. Puis un jour, j’ai découvert une solution simple et efficace : la phacélie.
Depuis que je plante cette plante entre mes courgettes, mes récoltes ont considérablement changé. Moins de maladies, un sol plus vivant et des plants bien plus vigoureux. Franchement, je ne reviendrai jamais en arrière.
Pourquoi j’ai choisi la phacélie comme engrais vert
Au départ, je cherchais une plante qui pourrait occuper l’espace autour de mes courgettes sans les déranger. En me renseignant, j’ai appris que la phacélie était un excellent engrais vert, capable d’améliorer la structure du sol tout en attirant les insectes utiles. Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’elle allait aussi m’aider à lutter contre l’humidité stagnante, une des principales causes de l’oïdium.
Astuces de jardinage
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Je plante systématiquement cette plante entre mes tomates, car elle éloigne naturellement les pucerons.
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Elle pousse rapidement, ce qui permet d’éviter que le sol reste nu.
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Elle favorise l’aération du sol grâce à ses racines fines et denses.
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Elle crée un microclimat plus sec autour des courgettes, limitant ainsi la prolifération des champignons.
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En bonus, ses fleurs mauves attirent les pollinisateurs, ce qui est parfait pour améliorer la fructification.
Comment je l’intègre dans mon potager
Je sème la phacélie dès que je plante mes courgettes, parfois même un peu avant. Elle germe rapidement et pousse sans nécessiter beaucoup d’entretien. Je la place en bordure ou entre les rangs, en veillant à laisser suffisamment d’espace pour que les courgettes puissent s’étaler.
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Je sème les graines à la volée puis je ratisse légèrement pour les recouvrir.
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Je laisse la phacélie pousser sans la couper, sauf si elle devient trop envahissante.
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À la fin de la saison, je la fauche et je la laisse se décomposer sur place, ce qui sert de paillage naturel et prolonge ses effets bénéfiques sur le sol.
Les résultats concrets sur mes courgettes
L’année où j’ai testé cette méthode pour la première fois, j’ai été bluffé. Je n’ai pas vu une seule trace d’oïdium jusqu’à la fin de la saison, alors qu’auparavant, mes feuilles se couvraient de taches blanches dès le mois de juillet. Mes plants étaient plus verts, plus robustes et j’ai récolté des courgettes jusqu’à l’automne.
Astuces de jardinage
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J’ai testé ces 5 conseils très répandus au potager : voici pourquoi je ne referai plus jamais ces erreurs.
J’ai compris que l’environnement créé par la phacélie faisait toute la différence : moins d’humidité stagnante, un sol plus vivant et un écosystème plus équilibré.
Un réflexe simple pour un potager plus sain
Je pensais que les engrais verts étaient réservés aux parcelles laissées en repos. Mais aujourd’hui, je les utilise en culture associée, et c’est une vraie révélation. La phacélie, en particulier, est devenue ma meilleure alliée pour protéger mes courgettes, sans aucun traitement chimique.
Alors si vous en avez assez de voir l’oïdium ruiner vos récoltes, essayez cette méthode. Vous verrez : un peu de phacélie et vos courgettes vous remercieront.
