Vos retraites sont en danger, et voici pourquoi personne ne vous le dit. Imaginez : chaque mois, votre pouvoir d’achat s’effrite comme du sable entre vos doigts. Le débat sur l’abattement fiscal des retraités fait rage, mais derrière les chiffres, des vies se fissurent. Vous cotisez toute une carrière, puis on vous serre la vis encore plus. Ce n’est pas une théorie – c’est l’histoire de millions de seniors. Et si on vous disait que supprimer ce dispositif revient à leur infliger une double peine ?
Abattement fiscal : un filet de sécurité menacé
Pierre, retraité breton depuis 2007, voit ses ressources fondre. Selon le site ouest-france, l’Insee le confirme : +31 % d’inflation depuis 2007, contre +19 % pour sa pension. Résultat ? Il perd deux mois de revenus par an. « On nous parle d’effort national, mais qui paie vraiment ? », lance-t-il. En 2019 et 2021, l’État lui a prélevé 693 € supplémentaires via des ponctions exceptionnelles. Un coup de massue.
L’abattement fiscal de 10 %, c’est une bouée minuscule dans un océan de hausses. Le retirer ? Une goutte d’eau pour les finances publiques, mais un tsunami pour ceux qui survivent avec 1 400 € mensuels. Et pendant ce temps, les milliards s’envolent ailleurs. Vous trouvez ça juste ?
Inflation vs pensions : le grand écart
Les chiffres donnent le tournis. Entre 2007 et 2025, les prix grimpent trois fois plus vite que les retraites. Résultat : chaque année, les seniors perdent 1,2 % de pouvoir d’achat. Un trou noir qui avale l’épargne, les loisirs, parfois même les médicaments.
Prenez le carburant. En 2007, le litre de diesel coûtait 1,10 €. Aujourd’hui ? Presque le double. Les pensions, elles, ont à peine bougé. « Je rogne sur l’essentiel », soupire Monique, 72 ans. Son secret ? Couper le chauffage l’hiver. Un choix inhumain dans la 7e puissance mondiale.
Abattement fiscal et justice sociale : l’équation oubliée
Parlons vrai : où est l’urgence ? Les 500 premières fortunes françaises pèsent désormais 42 % du PIB, contre 28 % en 2018. Leur patrimoine a bondi de 1 000 milliards en cinq ans. Mais c’est sur les retraités qu’on tape ? C’est le monde à l’envers !
L’abattement fiscal, ce n’est pas un privilège. C’est un correctif dérisoire face à l’hémorragie des pensions. Supprimez-le, et vous plongerez 800 000 personnes sous le seuil de pauvreté. Un risque que personne n’ose chiffrer… mais que des milliers redoutent déjà.
Fraudes fiscales : l’argent qui manque aux caisses
Saviez-vous que l’évasion fiscale coûte 100 milliards par an à la France ? Deux fois le déficit public ! Pourtant, les contrôles stagnent. En 2022, seuls 12 milliards ont été récupérés. Une broutille comparée aux 365 € prélevés sur Pierre.
« Pourquoi toujours nous ? », s’insurge Jean-Louis, ancien prof. Lui paie ses impôts au centime près. Mais les multinationales ? Elles optimisent. Les particuliers fortunés ? Placardisent leurs revenus à Monaco. Et les retraités trinquent. Où est la logique ?
Abattement fiscal : une question de dignité
Derrière chaque pourcentage, il y a des visages. Martine, 68 ans, a dû vendre sa voiture. Albert, 75 ans, saute un repas par jour. Leur crime ? Avoir cotisé 40 ans. L’État leur promettait une retraite paisible. Aujourd’hui, il leur tend la facture.
Garder l’abattement fiscal, c’est reconnaître leur contribution passée. Pas un cadeau – un droit. Sinon, à quoi bon travailler toute une vie ? Les seniors ne demandent pas la lune. Juste de vivre sans compter chaque centime. Est-ce trop demander ?
Protéger les retraités, c’est protéger notre avenir
La prochaine fois qu’un politicien parlera de « justice intergénérationnelle », rappelez-lui ces chiffres : 31 % contre 19 %. Les retraités ont donné leur jeunesse à la nation. Leur voler leur tranquillité serait une trahison historique.
L’abattement fiscal n’est qu’un symbole. Mais les symboles comptent. Les supprimer, c’est dire aux aînés : « Vous ne valez plus rien. » Une société qui abandonne ses anciens perd son âme. Et ça, aucun algorithme ne le calculera jamais.