« Un coup de massue » : 750 euros par employé… 22 boulangeries et pâtisseries sévèrement verbalisées pour avoir fait travailler leurs salariés le 1er-Mai

Ouvrir le 1er-Mai peut vous coûter très cher… même en respectant les règles

Une amende qui fait mal… et qui pourrait vous concerner demain. Vous dirigez une petite entreprise ? Cette histoire va vous glacer le sang. Ce 1er-Mai, jour censé célébrer le travail, 22 boulangeries et pâtisseries ont écopé de sanctions lourdes. La raison ? Avoir ouvert leurs portes avec des salariés présents. Même volontaires. Même payés double. Rien n’y fait : la loi frappe fort, et les petits commerces trinquent. Plongeons dans ce scandale qui secoue la France entière.

Le 1er-Mai, jour interdit ? La loi ne rigole pas

750 euros par employé. Selon L’indépendant, c’est le tarif pour avoir osé travailler ce jour sacré. En 2025, 35.000 établissements étaient sous surveillance. Résultat ? 22 verbalisations. Un chiffre stable depuis 2024, mais qui cache une réalité amère. « C’est de l’acharnement ! », tonne un boulanger sanctionné. La règle est pourtant claire : seul le chef d’entreprise peut être présent. Aucune exception, sauf urgence technique.

Prenons l’exemple de Marilyne et Yannick Rassin. Leur crime ? Avoir cuit du pain un 1er-Mai. Leur amende ? Potentiellement des milliers d’euros. « On paiera, mais c’est la double peine », lâchent-ils, épuisés. Car derrière les chiffres, il y a des dettes, du stress, des nuits blanches.

Gagnez plus, risquez plus : le paradoxe du 1er-Mai

20% de chiffre d’affaires en plus. Voilà ce que certains boulangers espèrent ce jour-là. Mais à quel prix ? Ouvrir le 1er-Mai, c’est jouer à la roulette russe. Un employé présent = 750 euros. Un apprenti mineur ? Le double. Même avec leur accord. Même en les rémunérant généreusement.

Pourtant, fermer signifie perdre des clients. « Les gens veulent leur baguette, même un 1er-Mai », soupire un artisan. Dilemme cornélien : satisfaire la demande ou respecter la loi ? Beaucoup tentent le diable… et le regrettent.

La Confédération contre-attaque : « On ne vous lâche pas »

Bonne nouvelle pour les sanctionnés : la Confédération nationale de la boulangerie prend en charge leurs frais de justice. Un geste fort, mais insuffisant pour calmer la colère. « Ça ne compensera jamais les pertes », grince un pâtissier.

Les arguments des professionnels ? La loi est inadaptée. « Pourquoi interdire le travail volontaire ? », s’indignent-ils. Certains évoquent même un « sabotage organisé » des indépendants. La réponse des autorités reste inflexible : pas de compromis sur le repos.

Et vous, que feriez-vous à leur place ?

Imaginez : votre fournil est plein, vos clients réclament des croissants. Vos employés proposent de venir… contre double salaire. Tentant, non ? Sauf qu’un contrôleur débarque. Adieu les profits, bonjour l’amende.

« C’est un cercle vicieux », analyse un expert. Les petites structures n’ont pas les reins assez solides pour absorber ces coups. Résultat ? Fermetures en cascade. Un scénario catastrophe qui inquiète toute la profession.

1er-Mai 2026 : vers un assouplissement ?

La polémique enfle. Députés et syndicats s’empoignent. Faut-il réformer la loi ? Autoriser le travail volontaire sous conditions ? Pour l’instant, le gouvernement campe sur ses positions.

Pendant ce temps, les boulangers sanctionnés en 2025 attendent leur procès. Leur espoir ? Faire jurisprudence. « Si on gagne, ce sera une victoire pour tous », espère l’un d’eux. Mais gare aux effets d’annonce : les amendes restent, pour l’heure, incontournables.

Ne laissez pas le 1er-Mai vous briser

Jour de fête ou jour de lutte ? Pour les boulangers verbalisés, le 1er-Mai ressemble surtout à un cauchemar administratif. Entre respect des règles et survie économique, le choix est cruel. Un conseil : vérifiez deux fois vos plannings ce jour-là. Et croisez les doigts pour que 2026 apporte enfin des solutions… avant qu’il ne soit trop tard.

 

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