Vos assiettes et votre air pur viennent de perdre des milliards. Le gouvernement a tranché dans le vif : les budgets 2025 de l’Agriculture et de l’Écologie sont sabrés de 140 et 550 millions d’euros. Une saignée qui menace vos terroirs, vos paysages et votre santé. Et ce n’est que le début…
Des budgets en chute libre : l’écologie paie le prix fort
550 millions d’euros envolés pour la transition écologique. Les projets de rénovation énergétique ? Reportés. Les aides aux énergies renouvelables ? Réduites comme peau de chagrin. Pire ! Les subventions pour la protection des sols agricoles s’évaporent. Exemple concret : le programme de conversion au bio perd 30% de ses fonds. Résultat ? Des centaines d’agriculteurs risquent de retourner aux pesticides.
La ministre des Comptes publics justifie ces coupes par « l’urgence économique ». Mais à quel coût ? Les associations climatiques s’étouffent : « On sacrifie l’avenir pour des économies de bouts de chandelle », tonne un responsable de GreenAction.
Agences publiques : la grande braderie
Un tiers des organismes étatiques disparaissent. L’Office national des forêts fusionne avec l’Agence de la biodiversité. Adieu les experts locaux, bonjour les dossiers traités à la chaîne. Dans les campagnes, les élus s’alarment : « Qui va contrôler les pollutions industrielles maintenant ? »
Le gouvernement promet des « gains d’efficacité ». Sur le terrain, c’est la débrouille. Prenez la région Occitanie : trois agences fusionnées, un seul technicien pour surveiller 200 km de cours d’eau. « On joue aux pompiers pyromanes », grince un agent.
2026 : la double peine se profile
40 milliards d’économies supplémentaires en vue. Les budgets écologiques pourraient encore fondre de 15% l’an prochain. Les projets phares ? Les transports propres trinquent déjà : le fonds vélo est amputé de 20%.
Et les mégabassines ? Toujours financées à 100%, ironie du sort. « On arrose les déserts… mais pas les cultures durables », tempête un viticulteur bio. La colère gronde dans les ministères : des hauts fonctionnaires évoquent des « choix politiques à courte vue ».
Cinq projets inutiles qui saignent les budgets
48 milliards d’euros. C’est ce que rapporterait l’abandon des projets écocidaires. La LGV Lyon-Turin engloutit 26 milliards pour gagner 45 minutes… pendant que les TER ruraux crèvent de sous-financement. Le canal Seine-Nord Europe ? Un gouffre à 5 milliards qui artificialisera 2000 hectares.
« C’est un hold-up ! », s’insurge une économiste de l’environnement. « On prive l’agriculture bio de 140 millions, mais on garde 500 millions pour les pesticides. » Les chiffres donnent le tournis.
Agriculteurs et écologistes : premiers sacrifiés des budgets
Les tronçonneuses budgétaires s’attaquent aux racines du vivant. Les aides à l’agroforesterie ? Supprimées. Les contrats de protection des zones humides ? Annulés net. Un maraîcher du Périgord témoigne : « On m’a retiré 12 000 € d’aides pour planter des haies. Résultat : mes parcelles s’érodent. » Pendant ce temps, les crédits pour les engrais chimiques restent intacts.
Le paradoxe saute aux yeux : on coupe l’eau aux oasis vertes… mais on irrigue les déserts industriels. Les chiffres officiels le confirment : +7% de subventions aux phytosanitaires en 2025. Une aberration qui fait grincer des dents jusqu’au Conseil économique et social.
Et maintenant ? L’urgence de repenser nos priorités
Ces budgets en lambeaux révèlent un choix de société. Voulons-nous des autoroutes ou des fermes ? Des TGV ou des forêts ? La balle est dans votre camp : 78% des Français jugent prioritaire la protection de l’environnement (sondage IFOP 2025).
Des solutions existent. Taxer les superprofits des engrais chimiques ? Cela rapporterait 800 millions. Réallouer ne serait-ce que 10% des budgets militaires à l’agroécologie ? De quoi former 5000 paysans par an. Le temps presse : chaque euro retiré aujourd’hui coûtera dix demain en catastrophes climatiques.